La race nantaise
Bocagère, la vache nantaise valorise son territoire.
Rustique, adaptée à son milieu, elle demande peu de soins et vêle facilement et vêle facilement.
Mixte, la vache nantaise est adaptée aussi bien en élevage allaitant qu’en élevage laitier.
Savoureuse et goûtue, sa viande rouge vif est appréciée.
Reconnue en vente directe, elle est aujourd’hui remarquée par des chefs restaurateurs et des artisans bouchers.
Une race mixte
Jusqu’aux années 60, la race Nantaise était avant tout réputée pour son aptitude au travail. Les bœufs et les vaches, de taille moyenne, étaient énergiques, actifs, rapides et endurants. Les vaches avaient un lait très riche. La race Nantaise a conservé ses qualités laitières et bouchères. Elle est adaptée à l’agriculture paysanne.
Le renouveau de la Nantaise
Historiquement très présente sur nos territoires (Loire-Atlantique, Sud Bretagne, Ouest Maine et Loire), la vache nantaise fut mise à l’écart après-guerre par les débuts de l’élevage intensif et la mécanisation, passant de 150 000 têtes à une centaine au début des années 80. Ce sont aujourd’hui plus de 1 300 vaches sur le territoire et de nombreux jeunes éleveurs en cours d’installation qui font le choix de fermes résilientes en polyculture-élevage.
Standards de la race nantaise
- Muqueuses noires et aréolées
- Pointes des cornes noires
- Robe allant du gris perle au froment clair
- Race mixte ayant une très bonne longévité
- Vêlages faciles et veaux vigoureux
