Le projet

La Filière nantaise, portée par l’association La vache nantaise, est une démarche collective regroupant une trentaine d’éleveurs et éleveuses, majoritairement des jeunes installés mais aussi de plus anciens éleveurs désireux de partager leurs compétences.

La Filière fédère des éleveurs, des grossistes, des transformateurs, des distributeurs, des bouchers, des restaurateurs, des chercheurs… pour le développement de nouveaux canaux de commercialisation et de distribution, ainsi que la création de produits carnés et lactés issus de l’élevage de vaches nantaises.

Cette action a été lauréate du plan de financement France Relance et bénéfice du soutien complémentaire de Nantes Métropole dans le cadre de son Plan Alimentaire Territorial.

Une filière, oui mais pour quoi faire ?

Avec la Filière nantaise, l’association La vache nantaise développe un outil innovant qui a 3 objectifs.

1 –

Sauvegarder la race bovine Nantaise, augmenter les effectifs en favorisant l’installation d’élevages et en consolidant ceux existants grâce à une valorisation économique aussi rémunératrice que la vente en caissette.

2 –

Mettre en avant les pratiques vertueuses de ses éleveurs. Tous adhérent à une agriculture paysanne, durable, aux pratiques agroécologiques. Les éleveurs qui adhèrent à la Filière s’engagent à maintenir et à respecter la biodiversité et sont soucieux du bien-être de leurs animaux.

3 –

Partager ces valeurs avec des professionnels de la restauration et des métiers de bouche ainsi que l’ensemble des acteurs de la chaîne de transformation implantés dans le bassin d’élevage de la vache nantaise.

Des qualités à promouvoir !

La Filière s’attache à valoriser la durabilité des pratiques d’élevage de Nantaises, en mettant tout particulièrement en avant leur bon bilan carbone et les qualités nutritionnelles des produits, notamment du très bon rapport Oméga 3 et 6 dû à l’alimentation à l’herbe des vaches.
Les produits de l’élevage de vaches nantaises étaient historiquement vendus en vente directe dans les fermes et dans différents points de vente sur la métropole (magasins de producteurs, Biocoop). Ils sont dorénavant aussi distribués par la Maison Berjac, grossiste du MIN de Nantes et à la carte de nombreux restaurateurs nantais.

Pour découvrir la viande de veau rosé nantais élevé sous la mère, de bœuf et de vache nantaise, une carte du territoire nantais listant les éleveurs et les différents lieux de distribution sera bientôt disponible.

Dès sa naissance, le veau reste avec sa mère en plein air où il se nourrit de lait, d’herbe et de foin. Plus tard, son alimentation est essentiellement composée d’herbe, de foin, d’enrubanné si besoin l’hiver. Très peu de compléments comme des mélanges céréaliers sont proposés aux vaches.

Leur nourriture est exclusivement issue du bassin de production à savoir la Loire-Atlantique et l’ensemble de ses départements limitrophes afin de relocaliser la production.